A DARMANIN LA MATRAQUE, A MACRON LES MENSONGES.
Dans l’escalade répressive, un nouveau pas est franchi. Désormais les rafles se déroulent en pleine rue dans des scénarios que ne renieraient pas des régimes dictatoriaux.
Les effectifs de police et de gendarmerie concentrés sur notre sol prouvent par leurs présences et leurs agissements, qu’il s’agit pour Macron et son ministre de l’intérieur, d’imposer un ordre aux antipodes des droits du peuple corse.
De plus en renvoyant « sine die » la réunion initialement prévue pour le 8 avril, Macron peut difficilement dissimuler qu’il a menti quand au processus dit d’évolution institutionnelle.
Un gouvernement réellement soucieux de parvenir à une solution politique, ne sauterait pas sur le premier prétexte venu, comme c’est le cas.
La vision impérialiste de Macron et de ses soutiens comme son mentor Chevènement, est insupportable et c’est elle qui est à la source des affrontements entre la jeunesse et l’appareil d’état.
Si préalables aux débats, il doit y avoir, alors le retrait immédiat des forces de répression, l’arrêt des poursuites judiciaires et de la mise sous tutelle de tout un peuple s’imposent.
Dans leur immense majorité les corses aspirent à la Paix, mais ils ne se plieront sûrement pas devant cette « pacification » qui n’est pas sans rappeler l’histoire sanglante du colonialisme.
Face à ces provocations à répétition, l’heure est toujours à la mobilisation et les voies d’une extension de la résistante à encore plus de secteurs de notre société, doivent être recherchées.
A MANCA